La tournée de réunion d'Oasis interroge les « droits sur les photos » | Release #549

Photo de couverture par スタジオ321
Oasis revient après 16 ans d'absence avec la tournée « Oasis Live '25 Tour », considérée comme l'une des plus grandes de l'histoire britannique. Cependant, en coulisses, des tensions importantes ont éclaté entre les médias et le groupe.
Tout a commencé lorsque le groupe a exigé que les droits d'utilisation des photos prises par des photographes professionnels leur soient restitués un an après la prise de vue. Cette décision a conduit des agences majeures comme et à boycotter complètement la couverture de la tournée.
Une « date limite » imposée aux photos de presse
Jusqu'à présent, les photos de presse étaient utilisées comme des « archives culturelles » pour des articles passés ou des rétrospectives, avec une utilisation illimitée dans le temps. La condition imposée par Oasis, qui prévoit un retour des droits d'auteur après un an, bouleverse cette pratique établie.

Photo par しろくてしろい
À une époque où les fausses images générées par l'IA se multiplient, la valeur des photos de presse comme sources fiables n'a jamais été aussi importante. Cette restriction est perçue comme une attaque contre la liberté de la presse.
Artistes et médias : où tracer la ligne ?
La tournée d'Oasis utilise les médias à son avantage, notamment en projetant des articles de journaux avant le début des concerts. Cependant, elle impose des restrictions aux photographes de presse, ce qui crée une contradiction.
Les artistes, en tant que sujets d'actualité, sont à la fois des objets de reportage et des détenteurs de droits de publicité. Où finit le reportage et où commence le droit à l'image ? Cette question est aujourd'hui au cœur du débat.
Ce que nous devons protéger à travers la photographie
Lors d'événements ou de concerts, il est essentiel de vérifier à l'avance les conditions d'utilisation et la propriété des droits d'auteur. Les photographes doivent également être en mesure de protéger leurs propres créations.

Photo par HAYATO
Qu'il s'agisse de reportage ou d'art, la photographie possède un « pouvoir de mémoire ». C'est pourquoi la liberté d'expression et le respect de la création sont des valeurs que nous devons protéger.